1949 PREMIERE ANNEE VICTORIEUSE
Dix années d’éclipse dûes à la guerre et les 24 Heures renaissent, avec succès. Nouvelle génération et nouveaux vainqueurs Les premières écuries Sarthoises pointent le nez.
La victoire de Bugatti, en 1939, ouvrait la plus longue parenthèse de l’histoire des "24 heures". Jusqu’en 1949, le circuit est déserté, la course un peu oubliée. On se préoccupe plus du quotidien, difficile et rationné. Et puis, le circuit lui-même est presque entièrement anéanti. Tout est à refaire. L’ACO s’y emploie et reconstruit. En juin 1949, Le Mans peut revivre.
PRIX DE LA PERFORMANCE
Avec une Alfa 8C-2300 qui domine son sujet avec insolence, Chinetti ne tarde pas à accumuler les succès.
Vainqueur dès sa première participation en 1932 en compagnie de Raymond Sommer, il n'est battu que d'une courte longueur l'année suivante par l'immense Tazio Nuvolari, avant de triompher à nouveau en 1934 avec Philippe Etancelin.
En 1949, il triomphe dans la première édition des 24 heures du Mans de l'après-guerre.
Il quitte le volant à 53 ans et fonde alors le North American Racing Team, une écurie qui aligne ses propres Ferrari en course mais qui assure également la préparation des voitures des clients américains. Luigi Chinetti continua d'honorer Le Mans de sa présence pendant de longues années. Un mois après fêté ses 93 ans, il s'en alla sur la pointe des pieds, un jour de l'été 1994.
VERSION N°23